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Last Years of the Isle of France [1800-14]

Last Years of the Isle of France [1800-14]

 

Last Years of the Isle of France [1800-14]

YOU HAVE KEPT THE PORT AND YOU HAVE GIVEN BACK THE VOLCANO!

This was French King Louis XVIII’s comment after the Congress of Vienna in 1815.
5 years previously, in 1810, British forces had conquered the French controlled Mascarene Islands in the southwest Indian Ocean. The King’s remark came after learning  that at the Vienna peace conference, the British pledged to hand back   la Réunion, with its active volcano,  to France, but intended to keep the l’île de France [Mauritius], with its fine natural harbour at Port Louis.

The conquest of Mauritius in 1810 marked the end of the exploits of the French corsairs in the Indian Ocean. Why and how the ‘star and key’ of the French in the region were first neglected and then abandoned by Napoleon and his Ministers is the subject of this book. The story takes us through the diplomatic and military strategies of the First Empire, in Egypt, Persia and India to explain how the proud little Mascarenes were largely left on their own to fight the British at sea and on land. In so doing, they inflicted virtually the sole naval defeat of the British at this time, and so frightened their adversaries that the British sent as many ships to subdue these tiny islands as they had mustered to take Egypt !

The Last Years of the Isle of France, 1800-1814 covers the era of Bonaparte, who had acceded to power in November 1799. In India, the press were talking about the exploits of a young Frenchman named Surcouf, and British administration contemplated an attack on the Isle of France, to be headed by the future Duke of Wellington, then known as Arthur Wellesley. These plans come to nothing. Hostilities temporarily ceased following the Peace of Amiens, which proved but a short interval between periods of Anglo-French hostility. In early 1803 Napoleon decided to both rein in his refractory Indian Ocean colony and to keep his design on India in focus by sending one of his most talented Generals – Decaen – to the Indian Ocean.

Decaen spent seven years waiting in vain for Napoleon to implement his grandiose scheme for the reconquest of India. As the English blockade tightened, French  corsairs and the merchantmen – aided by neutrals – devised ever more inventive schemes to outwit their British adversaries. Decaen revived the defunct local Assembly composed of Mascarene notables to assist him with the difficult task of managing colonial outposts starved of resources of every kind. The resulting saga was one of resourcefulness in the face of adversity, and of occasional flashes of brilliance as small bodies of troops managed to pull off rare victories and daring coups. In the final analysis one might say that the  French in the Mascarenes fell victim to their own success. With Port Louis as a base of operations,  the intrepid ‘nest of privateers’ was finally toppled by a land and sea force of immense strength for the size of the territories it was designed to overcome. Perhaps, however, Decaen felt he had the last laugh – sailing away with an ‘honourable capitulation’ in his pocket and his entire archive. The Isle of France he left behind emerged from colonialism to become an independent, multi-lingual and multi-cultural nation. Virtually all the components of this vibrant society were in place in 1810, but  have developed in ways that would have been difficult to visualize at that time.

Les Dernières Années

‘Vous avez gardé le port et vous nous avez rendu le volcan’. Voilà la conclusion de Louis XVIII après le congrès de Vienne en 1815, en apprenant que les anglais rendaient la Réunion et gardaient l’île de France. C’était la fin des combats acharnés de corsaires français dans l’océan indien. Comment et pourquoi ‘la clef et l’étoile’ des français dans cette région fut d’abord négligé et puis abandonné par Napoléon et ses ministres? Ce livre nous replonge dans la diplomatie et stratèges militaires du premier empire, en Egypte, en Perse, en Inde et surtout aux Mascareignes, afin de nous livrer la réponse définitive. Et nous montrent comment ces fiers insulaires francophones ont su prendre le dessus en restant solidement francophone au milieu de ce qui devient effectivement un ‘lac britannique’.

Les dernières années de l’Isle de France 1800-1814 sont essentiellement napoléoniennes puisque Bonaparte accède au pouvoir le 18 Brumaire an VIII, soit le 9 novembre 1799.  Au début de la période, la guerre bat son plein ; à l’Isle de France, où Malartic achève sa carrière, c’est la guerre de course qui, à l’extérieur, occupe les marins de l’Etat (Sercey et ses capitaines) et ceux du « secteur privé » dont les journaux anglas de l’Inde parlent, faisant allusion à « un jeune homme nommé Surcouf », poli envers les dames mais intraitable envers ceux qu’il combat.  A l’intérieur, l’Assemblée coloniale gouverne avec la paternelle collaboration de Malartic.  De l’Inde s’élève une menace d’invasion méditée par le gouverneur général et, pour l’exécution, confiée à son frère, un certain Arthur Wellesley promis au duché de Wellington.  Mais la Royal Navy refuse sa collaboration et les troupes rassemblées iront en Egypte aider à chasser les Français.

Bientôt la paix d’Amiens fera illusion pendant un an à peine, et au début de 1803 le Premier Consul décidera de soumettre cette colonie rebelle qui, en deux fois, s’était dressée contre le gouvernement métropolitain, la seconde contre le premier Consul lui-même suite aux instructions envoyées au sujet des exilés de l’affaire de la rue Saint-Nicaise.  Il choisit Decaen, mais seulement si celui-ci est forcé de se rabattre de Pondichéry sur les îles, en cas de guerre renouvelée contre l’Angleterre.

On peut presque dire que c’était prévu.  Decaen  viendra à l’Isle de France en août 1803, pour y établir l’autorité napoléonienne, autorité militaire.  Le capitaine général commencera donc par renvoyer chez eux les membres de l’Assemblée coloniale suspendue pour dix ans, et dissoudre le Directoire, le Tribunal de Commerce et les municipalités.  L’Isle de France politique entre en sommeil.

Pendant sept ans Decaen attendra que Napoléon mette en pratique ses plans de conquête de l’Inde anglaise, inscrits en filigrane dans ses instructions.  En vain.  Encore une fois l’Isle de France se trouve abandonnée de sa métropole et Decaen doit se débrouiller « avec les moyens du bord »  ̶  insuffisants car l’Assemblée coloniale n’est plus là pour résoudre la crise financière comme elle l’avait fait pendant la Révolution.  Les finances de l’État n’existant plus, c’est encore la guerre de course qui va l’aider à se sustenter : épisode du « cash », vous connaissez ? Et de l’argent de l’Ovidor, le bien nommé, ramené par Pierre Bouvet de ces environs de Malacca où passent les riches convois de Chine – (Ô Linois, ô commodore Dance…).  Mais si la « piastre Decaen » fait aujourd’hui le bonheur des numismates, elle ne suffit pas à financer les dépenses administratives : frégates à réparer après le triomphe du Grand Port, 2 000 prisonniers à nourrir, fonctionnaires qui fonctionnent à poches vides et à qui il faut rembourser leurs émoluments impayés.  La solution est là, à portée de la main, telle qu’elle l’était depuis sept ans de vaches maigres : les yeux de Decaen s’ouvrent.  Bien sûr, il faut réveiller la Belle au Bois Dormant.  L’Assemblée est rappelée sous des formes qui la rendent méconnaissable, mais c’est elle tout de même.

Trop tard, l’ennemi est aux portes, la main tendue vers la population…  Surprenante Angleterre venue pour établir une amitié permanente entre elle et « les habitants de l’Isle de France ».  Comme l’écrit si bien le gouverneur Scott dans la préface : ils deviendront les Mauriciens, et les gouverneurs britanniques n’oublieront jamais qu’ils sont venus ici sous le signe de l’amitié.

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